Vous hésitiez entre une nuit dans une cabane et du glamping ? Le Vent des Forêts a la solution avec la proposition de Matali Crasset : Les Maisons Sylvestres. Escapade d’une nuit au milieu de la forêt meusienne…
Le Nichoir, cocon dans la forêt
Les Maisons Sylvestres sont une proposition de quatre cabanes de 20m2 chacune de la designer-architecte Matali Crasset. Elles ont été initiées dans le cadre du festival de landart Le Vent des Forêts et se louent à la nuit. Niché au coeur de la Meuse, le Vent des Forêts oeuvre depuis presque 20 ans et fait se rencontrer artistes, forêt, artisans et habitants locaux. Depuis l’arrivée de Pascal Yonnet à sa tête, on note la présence d’artistes de la scène artistique émergente (Théo Mercier, Les Frères Chapuisat, Evariste Richter, Nicolas Floc’h…). Sur le programme des quatre Maisons Sylvestres, deux sont achevées : Le Nichoir et La Noisette. Nous logerons dans le Nichoir.
Après l’avoir un peu cherché, c’est par un petit pont que l’on surmonte le ruisseau s’écoulant alentour. S’il n’y a pas d’eau courante, un bidon d’eau et un feu attendent l’arrivée du voyageur. L’oeuvre se veut une expérience et c’est le cas. Remarquablement aménagé, le petit espace se vit remarquablement bien de par sa fonctionnalité. Le réseau téléphonique ne passant pas, il ne nous reste qu’à oublier le temps comme dans un cocon que milieu de la forêt qui s’offre sous les grandes vitres du Nichoir.
Sur la route de Ligier Richier
Il faut se promener et découvrir les autres oeuvres présentes dans la forêt. Les circuits et possibilités sont multiples. Une bonne entrée en matière est constituée par le Court Circuit (3km). Libre à vous, après, de prendre le plan disponible et de chercher les oeuvres au gré des chemins. Entre deux circuits, le café de Lahaymeix offre une pause méritée.
Ensuite, il faut également prendre le temps de faire quelques crochets. C’est en effet l’occasion de (re)découvrir le sculpteur lorrain de la Renaissance Ligier Richier. Ses visages et ses drapés sont remarquablement exécutés. Né à Saint-Mihiel il réalisa l’essentiel de sa carrière dans les duchés de Lorraine et de Bar. De Lahaymeix, la D101 s’avère plaisante à rouler, au milieu des champs et de la forêt, pour rejoindre Saint-Mihiel. Il faut alors chercher l’abbaye. Outre le bâtiment, elle cache deux choses : Une Pâmoison de la Vierge du sculpteur (dans l’abbatiale) et une magnifique bibliothèque bénédictine, souvent méconnue. Plus loin, dans l’église Saint-Etienne, offre une pièce de choix avec le groupe sculpté du Sépulcre ou La Mise au Tombeau.
Après, il faut gagner la ville de Bar-le-Duc et se rendre dans la Ville Haute pour admirer Le Transi dans l’église Saint-Etienne (oui, c’est bien une copie à la Cité de l’Architecture de Paris). A la sortie de l’église, il ne faut pas hésiter à faire le tour du quartier Renaissance, rare en France. Pour enfin, regarder la lumière décliner sur la Tour de l’Horloge datant du Moyen-Âge…
Crédit Photo : courbesmecaniques.fr
Renseignements : ventdesforets.org / maisons-sylvestres.fr
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