Pour comprendre Tokyo, il faut aussi savoir s’en échapper. Pour conduire au Japon, vous aurez besoin de faire traduire votre permis (une connaissance sur place et/ou du japonais facilitera grandement la démarche). Une escapade prisée des tokyoïtes est Nikkô.
Dominé par le mont Nantai, le paysage a été formé par son éruption il y a 20000 ans. Ce territoire est devenu sacré après que le moine Shônin en ait fait l’ascension. Pour accéder au lac Chûzenji-ko, il faut emprunter une portion de la route 120, Iron-Zaka, du centre de Nikkô jusqu’à la rive nord-ouest du lac. S’offre alors une succession de lacets dans la forêt, particulièrement belle quand elle est vêtue de ses couleurs d’automne. La particularité vient du fait qu’elle fait une boucle : un sens pour la montée et un autre pour la descente. Et pour que cela soit parfait, cette montée ou cette descente à sens unique se fait sur une route à deux voies, permettant de dépasser si besoin.
A Nikkô, il est presque impossible de ne pas s’arrêter au sanctuaire Tôshô-gû, bâti en 1636 et déployant un registre d’époque shintoïste très riche. De la même manière, au lac, il ne faut pas hésiter à contempler la cascade Kegon no taki d’une hauteur de 98 mètres. Après, il faut poursuivre sur cette route en repartant du lac, elle offre encore quelques beaux passages de route de montagne. Et si vous revenez sur Tokyo, il faudra penser à bien anticiper les bouchons…
Crédit Photo : courbesmecaniques.fr
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