Les constructeurs prennent lentement conscience qu’ils peuvent capitaliser sur leur Histoire. Les allemands ont souvent été en avance dans le domaine. Visite du Porsche Museum pour s’en convaincre.
Une fois l’E52 avalée et les joies de l’Autobahn passées, les indications pour le musée se font rares en arrivant près de Stuttgart. Sur la route, le nombre de Porsche en circulation est comme un signe avant-coureur. Mais il vaut mieux avoir préparé sa visite, comme si la marque ne voulait pas drainer trop de curieux. Inauguré en 2009, le bâtiment livré par le cabinet Delugan Meissl impose par sa blancheur. A l’extérieur comme à l’intérieur…
Dans le musée, la scénographie tire une partie de sa limpidité par le choix chronologique. L’on monte dans le bâtiment comme on avance dans l’Histoire de la marque. On comprend vite que la visée du musée est didactique. Et c’est là l’une de ses forces. Les espaces sont clairs et aérés. Le musée automobile a changé, les voitures entassées derrière une corde sont loin. Ici, il se rend accessible à tous. Le profane y trouve son compte et l’amateur des techniques apprécie la qualité de restauration des modèles. Ce dernier regrettera peut-être un peu le côté très vulgarisateur du musée. Le passé sportif de la marque occupe une grande partie de la collection à côté des modèles de série. On aurait peut-être aimé voir un peu plus les prototypes dans la collection exposée. Mais ne boudons pas notre plaisir, le Porsche Museum est agréable à visiter, et ce, pour tout le monde.
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